C'est le début d'une nouvelle vie. [pv Neuri]

C'est le début d'une nouvelle vie.

« M’man, quand est-ce qu’on arrive ? » Je suis dans la voiture, ma mère conduit, elle aime conduire. Je la regarde, elle est concentrée sur sa conduite. Je peux voir que notre voiture est bien remplie. Le camion conduit par les autres avec les voitures sont toutes pleines d’objets que nous avons trouvés au fil des siècles. Je sais qu’elle ne me répondra pas forcément de suite, mais bon, je préfère attendre. Elle est sur ses gardes, je ne veux pas non plus l’embêter avec ça. Mais je demande : « On aura une grande maison ? Tout le monde va vivre les uns à côté des autres ? » Je sais que certains sont déjà venus avant nous pour restaurer un vieil immeuble de société pour en faire notre logement. On a chacun notre étage, ou je ne sais quoi. Chacun va avoir son lieu de vie pour sa famille.

On arrive enfin chez nous après pas mal de conduite. On trouve un vieil immeuble contenant des anciens bureaux dedans. Il est vaste, sur quatre étages, en brique rouges, on a tous des appartements ou plutôt lofts pour chacun d’entre nous. Il y a des portes, et des boîtes aux lettres. Le bras doit de ma mère nous attend devant la porte. Il y a sa famille qui se trouve déjà là. Je regarde, les murs ont été repeins, on voit déjà que l’on a mis une nouvelle barrière pour montrer qu’il y a des lotissements. La meute a acheté ce vieux bâtiment. Je vois que l’on va même planter des arbres et autres verdures pour que le lieu soit plus agréable.

Je monte dans le duplex que l’on nous a rénové pour nous. Je passe la porte, il y a de grandes vitres. Les murs sont repeins aussi, je peux voir que les pièces sont vides. Il faut juste que l’on mette nos meubles maintenant. On a chacun nos cartons de couleurs pour nous différencier. Le déménagement est assez épuisant, mais je peux voir que l’on a même eu la bonne idée de me faire une chambre noir dans notre maison. Je regarde ma mère, je lui saute dessus par cette fin de journée. « Ma môman à moi, tu vas bien ? Tu n’as pas beaucoup parlé aujourd’hui. »

C'est le début d'une nouvelle vie

Malicia L. Pratt & Neuri E. Pratt

Neuri attendait au volant de sa Chevrolet, elle attendait que sa fille la rejoigne afin de quitter San Francisco pour se rendre à New York. New York, la ville où tout avait commencé, là où elle était arrivée quand elle avait eu la chance de passer le portail vers le monde des humains. C’était il y a tellement de temps qu’elle avait du mal à se souvenir de l’Altermonde et de la noirceur qui pouvait s’y trouver. Il fallait bien le reconnaître, à la fin de la révolution septantrale et la chute des démons, le monde des créatures magiques était moins sombre mais ce n’était rien comparé à la beauté du monde des humains. Ceux-ci ne se rendaient pas compte combien leur monde était beau, clair, un vrai spectacle pour les yeux. Et la liberté, c’était tellement plus facile de vivre et de se fondre dans la masse qu’en Altermonde… Neuri n’avait jamais regretté d’avoir quitté l’Altermonde, ce qu’elle regrettait, par contre, c’était sa meute, sa meute originelle. Evidemment, elle avait été suivie par des fidèles comme son bras droit et tous ceux qui ne voulaient de Sain comme de leur Télèsto. Néanmoins, ils n’étaient que très peu et s’ils étaient restés en Altermonde, ils seraient tous morts à présent. Grâce à Cersei, une dragonne, ils avaient pu quitter le monde des créatures magiques pour le monde des humains à l’aube où les voyages entre les deux mondes commencèrent. Aujourd’hui, elle ne retournerait là-bas pour rien au monde.Par contre, la belle brune ne voulait plus fuir, elle ne voulait plus être obligée de se cacher et d’entraîner les siens dans cette vie sur les routes. La Calypso de la meute avait décidé de regrouper tous les siens pour prendre une décision : retourner à New York, se battre et vivre sans fuir ou continuer comme ils le faisaient depuis des années. Tous, presqu’à l’unanimité, acceptèrent de prendre les armes contre l’Alpha qui représentait Sain à New York. Voilà pourquoi Neuri attendait dans la voiture, elle attendait que tout le monde soit prêt pour se mettre en route.

« M’man, quand est-ce qu’on arrive ? »

Alors qu’elle était concentrée sur la route, Neuri fut interrompue dans ses pensées par Malia. Au fil du temps, la meute a pris la route des milliers de fois mais la belle Calypso ne se lassait pas de conduire, elle aimait la sensation d’avaler de la route. Néanmoins, elle ne serait pas mécontente d’avoir enfin un chez-soi, de pouvoir se dire qu’elle rentrait à la maison. D’une certaine façon rentrer à New York lui donnait cette sensation même si, au départ, elle avait dû quitter immédiatement la ville à peine arrivée. Elle en avait fait la promesse à Cersei… Malia ne laissa pas le temps à sa mère de répondre, elle demanda tout de suite après :

« On aura une grande maison ? Tout le monde va vivre les uns à côté des autres ? »

C’était tout Malia ça, elle ne laissait pas le temps aux gens de répondre. Neuri était si calme, elle se demandait comment sa fille pouvait être si surexcitée par moment…

« On est à la moitié de la route ma chérie ! Ta patience sera récompensée, je pense que la surprise te plaira ! »

Lâcha la brunette tandis qu’elle se tourna vers sa fille, un sourire aux lèvres et un petit clin d’œil en guise de complicité. Neuri en avait dit le moins possible à Malia, voulant lui laisser la surprise de découvrir son propre appartement. La jeune femme savait que sa fille serait heureuse de découvrir une chambre noire dans son loft. Chacun avait son propre espace, c’était important quand on vivait en meute, même si les loups-garous avaient besoin de la chaleur de la meute, il n’en restait pas moins qu’ils avaient besoin d’un peu d’espace par moment.

Enfin, après des heures de route, la meute arriva à bon port. Evidemment, ils auraient pu prendre la route en courant tout simplement, à travers les bois mais comment transporter toutes les affaires qu’ils avaient amassées depuis des années ? Ils auraient pu courir en le portant vu leur force surnaturelle mais ça n’aurait pas été très discret. Si certains humains étaient – aujourd’hui – au courant de l’existence de l’Altermonde et des créatures magiques, ça ne devait être que des exceptions. Il y avait tant de choses faites pour que cela reste caché aux yeux des humains… La meute se parqua donc devant un vieil immeuble dans Greenwich Village, un quartier tranquille de Manhattan. Neuri ne savait pas combien de temps il faudrait à Sain pour apprendre qu’elle était toujours en vie mais en attendant, elle espérait bien pouvoir profiter de ce petit coin de paradis. Neuri sortit de la voiture et se dirigea vers la porte d’entrée de l’immeuble, son bras droit l’attendait de pied ferme. Il y était parti plus tôt pour terminer les travaux, c’est le manuel de la bande. La Calypso n’attend qu’une seule chose, que sa fille découvre sa pièce, qu’elle voit la surprise qu’elle lui a faite. Tout avait été pensé pour que la meute s’y sente bien, qu’il s’y sente comme chez eux… Les deux femmes entrèrent dans le hall et la brune indiqua à sa fille où se trouvait son appartement. Malia prit la direction indiquée et Neuri la suivit. Evidemment, elle n’avait pas voulu que son appartement soit éloigné du sien. En plus, elle n’aurait pas voulu rater sa réaction. Et cela ne rata pas, quand Malia vit sa surprise, elle regarda Neuri et lui sauta au cou :

« Ma môman à moi, tu vas bien ? Tu n’as pas beaucoup parlé aujourd’hui. »

C’était encore du Malia tout craché ça, elle passait du coq à l’âne.

« Ca va ! Je me demande comment les choses vont tourner ! J’espère que je ne vous mets pas trop en danger ! J’espère être encore capable de me battre, pour vous, pour vous protéger ! »

C’était une inquiétude réelle, celle qu’elle emmenait les siens à la mort tout cela parce qu’elle n’en pouvait plus de fuir. C’était la raison pour laquelle la brune avait demandé un vote, histoire qu’elle ne soit pas la seule à prendre cette décision qui impacterait tous les siens. Une inquiétude passa sur son visage mais elle ne demeura pas, elle quitta rapidement son visage quand elle demanda à sa fille :

« Alors, tu aimes ton nouveau loft ? On a tout fait pour que ça nous plaise ! Qu’on se sente chez nous ! »

Tout avait été fait dans ce sens : ils avaient planté des arbres, ils avaient choisi les couleurs qui plaisaient à chacun, il avait tout le loisir de décorer comme ils le souhaitaient… Tout devrait être parfait… Enfin, pour l’instant.

« La seule chose que j’ai exigé, c’est d’avoir l’appartement à côté de ton loft ! C’est normal, il faut que je garde un œil sur toi principalement ! Tu sais que tu es la personne la plus précieuse pour moi ! »

D’un coup, le voile d’inquiétude réapparut. Neuri avait toujours craint pour la vie de sa fille et elle espérait plus que tout que sa fille reste loin du combat et en vie…

acidbrain

C'est le début d'une nouvelle vie.

« Hum…. Si tu le dis…. » Voilà que je me concentre plus sur le paysage que je vois à travers la vitre de la voiture. J’entends une chanson à la radio, je regarde en laissant vagabonder mon esprit ailleurs. Je me demande bien si je vais réussir à avancer dans cette voix. Je souris, je suis heureuse, je préfère essayer de trouver des choses à penser. Sauf que je n’en trouve pas. Je regarde ma mère en douce. Elle conduit, je vois bien que quelque chose la préoccupe. Je sais bien évidemment de quoi il s’agit. Je comprends bien que je ne dois pas aborder forcément la question maintenant. En tous les cas, j’ai toujours le pied qui bouge si une musique passe à côté de mes oreilles. Je le laisse faire tout en regardant ma mère en douce.

Greenwich Village, je ne connaissais pas du tout le quartier. Bien que nous sommes déjà y aller pleins de fois par le passé, je me dis qu’il doit bien avoir changé. On arrive enfin sur le lieu, le parc est en verdure, il y a de quoi garer les voitures. Les appartements se trouvent dans l’immeuble, on a tous notre endroit à chacun. Je me rends compte que l’on va y être bien. Surtout, on va être tous ensembles au même endroit. Ce qui est bien entendu la meilleure chose qui a pu nous arriver. Je trouve que cela va être une bonne chose pour moi. Je vais enfin pouvoir avoir une vie plus calme. Déjà, je chercherais la salle de sport où je peux aller. J’irais sans que ma mère le sache bien évidemment.

J’aime passer du coq à l’âne, j’aime bien savoir tout ce qu’il se passe autour de moi, ma mère n’en pas moins déroutée bien qu’elle ait l’habitude. Je trouve que cela va être amusant de la voir débarquer à la maison. Pendu à son cou, je dis en riant :

« Cool, si tout va bien. » Je lui dépose un bisou sur sa joue et je rajoute insousciente : « Tu ne vas pas commencer ?! On vient tout juste d’arriver. Laisse-nous au moins le temps de déposer nos valises. » Je sais que cela ne va pas forcément lui plaire, mais bon, je me dis que je ne dois pas non plus me dire qu’elle en fait trop. Je sais juste qu’elle doit se poser même cinq minutes. « Dès demain, salle de sport pour tout le monde ! » Cela fait sourire tout le monde bien évidemment, tout le monde sait que je déteste en apparence y aller. Sauf que pour l’instant, je cache bien mon jeu.

« Il est parfait, je mettrais bien une plante là devant la fenêtre. »Je ris, je sais que cela va être bien plus drôle maintenant que je vais avoir un appartement à moi. Je demande : « On a acheté l’immeuble, mais on a juste à payer nos taxes et nos impôts, plus de loyers, trop bien, je vais pouvoir m’acheter un nouvel appareil photo et t’acheter un cadeau…. » Je souris, je sais qu’elle n’en voudra pas, mais je le mettrai sur sa table. « Tu as intérêt sinon, je te boude ! Tu sais comment je peux être de ce côté –là….. Hihihi. » Je ris de plus belle, j’aime la voir comme ça, en tous les cas, je rajoute en riant : « Cela sera plus facile pour faire la fête des voisins. »

C'est le début d'une nouvelle vie

Malicia L. Pratt & Neuri E. Pratt

Malicia sauta au cou de sa mère alors que celle-ci venait juste de l’assurer que tout allait bien. Et c’était vrai, malgré la peur de s’installer là où la meute de son pire ennemi était, Neuri n’en restait pas moins contente que sa meute et elle, qu’ils puissent enfin se poser sans devoir s’imaginer tout quitter. Bien sûr, il faudra qu’un jour, ils quittent encore la ville de New York, les gens finiraient quand même pas se poser des questions mais ça n’était plus la même chose. A l’époque, ils fuyaient pour survivre, pour que Sain, son ancien Télèsto, ne les trouve pas mais pas pour ne pas être démasqués par les humains. Aujourd’hui, la meute de Neuri allait avoir à faire avec deux menaces : les humains et la meute de Sain…

« Cool, si tout va bien ! »

Mais, le simple fait d’entendre la voix de sa fille permettait à Neuri de ne plus penser à tout cela. Le simple fait de la voir heureuse lui rendait le sourire et lui faisait oublier tous les défis qui se profilaient à l’horizon. Malia déposa un bisou sur la joue de la brune avant de rajouter :

« Tu ne vas pas commencer ?! On vient tout juste d’arriver ! Laisse-nous au moins le temps de déposer nos valises ! »

Neuri éclata de rire, Malicia avait tellement raison, elles avaient autre chose à faire que de penser à cela pour l’instant. Il fallait déjà s’installer et voir si le bruit allait se répandre dans la ville. Peut-être que Sain n’entendrait jamais parler de Neuri. En tout cas, pour l’instant, parce que par la suite, Neuri espérait bien récupérer sa meute, celle que le Télèsto lui avait volé… Il s’était senti trahi et il ne supportait pas l’idée que la Calypso puisse voler la place de son ancien mentor…

« Non, tu as raison ! J’aurais bien l’occasion de m’en faire plus tard ! Pour l’instant, posons-nous un peu ! Trouvons nos marques et laissons les choses se dérouler comme elles le doivent ! »

Ca n’était pas facile pour la louve de dire une chose pareille, surtout pour une freak du contrôle comme elle. Ca n’était pas dans ses habitudes de laisser les choses se dérouler sans vouloir y apporter son grain de sel…

« Dès demain, salle de sport pour tout le monde ! »

Tout le monde rigola, Neuri aussi tandis qu’elle prit sa fille par les épaules pour lui faire un bisou sur le front. Ca n’était pas le genre de Malia de se rendre à la salle de sport, elle détestait cela…

« Ma fille, toujours le mot pour rire ! »

Neuri ne savait pas que sa fille cachait bien son jeu et que celle-ci avait vraiment l’intention d’y aller… La Télèsto demanda alors à sa fille si elle aimait son loft, si la surprise était à la hauteur.

« Il est parfait, je mettrais bien une plante là devant la fenêtre ! »

Neuri savait que sa fille rêvait de pouvoir enfin s’installer comme chez elle, de se créer son propre espace. Et clairement, c’était aussi l’envie de la brune. Neuri avait toujours rêvé de se sentir chez elle, de pouvoir décorer sa propre habitation…

« On a acheté l’immeuble, mais on a juste à payer nos taxes et nos impôts, plus de loyers, trop bien, je vais pouvoir m’acheter un nouvel appareil photo et t’acheter un cadeau…. »

Neuri opina du chef, tout était déjà payé, ils ne leur restaient plus qu’à meubler – mais la plupart des meubles avaient déjà été achetés.

« C'est une bonne place devant la fenêtre, elle s'épanouira parfaitement ! Ne t’embête pas avec ça, je n’ai pas besoin de cadeaux ! Je t’ai toi, ça me suffit ! »

Dit-elle alors qu’elle serra un peu plus sa fille dans ses bras. C’était adorable de sa part de penser à sa vieille mère mais avouons-le, rien ne comptait aux yeux de Neuri à part les gens qu’elle aimait. Après tout, avec une vie de fugitive, elle n’avait jamais eu l’occasion de s’attacher aux objets. Même quand elle était encore reine des loups-garous en Altermonde, elle n’avait jamais aimé le luxe, elle préférait vagabonder dans les bois, entourée de sa meute…

« Tu as intérêt sinon, je te boude ! Tu sais comment je peux être de ce côté –là….. Hihihi ! »

La brune fit une grimace, évidemment qu’elle avait déjà vu sa fille faire la tête et ça n’était pas beau à voir. Mais, ici, pas de souci à se faire, Neuri n’aurait pas voulu être séparée de Malia à plus de cent mètres. Une porte et un appartement, c’était le plus qu’elle pouvait faire.

« Cela sera plus facile pour faire la fête des voisins ! »

Neuri rigola à son tour tout comme le reste de la meute.

« C’est sûr qu’on ne devrait pas avoir de problèmes de voisinage entre nous ! »

Nouvel éclat de rire puis chacun prit la route de son appartement afin de visiter l’espace qu’il lui était assigné. Les deux femmes restèrent ensemble, Neuri passa son bras sous celui de sa fille et lâcha :

« Viens ! Je vais te montrer mon appartement ! »

Evidemment, il était vide et il possédait une grande baie vitrée qui donnait sur l’arrière de la ville, on voyait de loin l’Empire State Building et les grandes artères de la ville. Une vue de rêve. Il y avait une grande cuisine ouverte qui donnait sur la salle à manger. Le salon était un peu plus petit mais ça n’avait pas d’importance.

« Qu’en penses-tu ? Tu as vu la cuisine ? Et la vue ? Je n’ai pris cet appartement que dans l’idée que tu viennes le plus souvent possible me voir ! »

Lui dit-elle en lui faisant un clin d’œil complice. Evidemment que sa fille n’aurait pas besoin de cette vue et de la grande cuisine comme prétexte pour venir voir sa mère mais c’était une boutade entre mère et fille.

acidbrain

C'est le début d'une nouvelle vie.

Je vois ma mère rire, je ne suis pas surprise qu’elle se reprenne. Je me dis qu’elle peut aussi essayer d’aller bien mieux. En tous les cas, je l’écoute, je sais qu’elle peut aussi penser à autre chose, mais bon, je ne sais pas si elle va réussir ou pas à avancer dans cette idée-là. « au moins pour aujourd’hui, on peut penser à autre chose. Cela va être bien pour nous que l’on se change les idées en emménageant notre nouveau lieu de vie. »Je souris, je préfère tenter des nouvelles idées : « Je vais pouvoir faire ma fiesta à la maison ? Un diner – film, cela te tente ? » Autant essayer de tâter le terrain mais, je doute fortement que je ne puisse réussir sachant pertinemment que ma mère va mettre le holà si cela ne va pas du tout.

Je ne sais pas vraiment ce qu’elle va me dire, mais bon, je préfère essayer de la laisser réfléchir. Ma mère me fait un bisou sur le front en riant. Si elle savait….. Hihihi, je ne lui dirai rien, j’ai déjà une salle de sport tenu par un métamorphe. J’ai hâte d’aller le voir pour aller m’entraîner sans que ma mère ne le sache. On l’a déjà rencontré il y a deux cent ans. Si elle le croise à mon avis, cela va être marrant. Surtout qu’il l’aime bien….. Hihihihi, je sens que l’on va rire ! Je m’amuse bien à ne pas lui dire, c’est bien plus drôle. Je réalise que ma mère va sans doute se poser des questions, je lui fais un sourire jusqu’aux oreilles. « Maman, tu sais bien que j’aime faire des blagues. » Je ris aussi pour brouiller les pistes.

« Même pour ton anniversaire ? » Je lui fais une moue pas très contente. Si elle m’enlève mon petit plaisir, cela ne va pas le faire ! Je ne peux m’empêcher de rire sachant que je vais devoir faire attention à tricher pour lui en acheter un quand même. Un câlin comme j’aime. Je serre un peu plus ma mère. Je m’accroche à ses vêtements comme je le fais depuis plusieurs siècles. « Cool ! Comme ça, on va bien s’amuser ! On va pouvoir la faire. » Je ris aussi, je suis contente de pouvoir la faire. Je suis ma mère pour que l’on puisse aller voir son appartement. Je suis contente de voir que ma mère va aussi avoir un lieu pour elle.

« Oh il est bien digne de toi. Il est parfait, tu vas bien être là. La cuisine qu’est-ce qu’elle est bien. Je sens que je vais squatter ici tous les soirs….. » Je ris tout en voyant ma mère, à mon avis, on va bien rire. Que notre nouvelle vie va être la chose la plus parfaite que l’on peut avoir.

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Malicia L. Pratt & Neuri E. Pratt

Oui, Neuri avait vraiment tendance à se faire du sang d’encre pour rien. Enfin, pour rien, c’était vite dit quand on savait ce qu’elle représentait aux yeux des lycanthropes d’Altermonde. Pour les uns, elle était une alpha, la Calypso, la reine qui avait été déchue – même si elle l’avait été de manière régulière – mais à qui ils vouaient toujours leur allégeance. Pour les autres, elle était une traitre, une ancienne Calypso qui aurait dû mourir et qui, maintenant, fuyait comme une lâche… Qu’importait pour elle ce qu’on pensait, la seule chose qui comptait était de protéger ceux qu’elles aimaient et ceux qui l’avaient suivie malgré le danger que cela représentait… Mais, aujourd’hui, ça n’était pas le moment de penser de la sorte, il fallait s’installer avant tout et ça ne serait pas une mince affaire. Après, elle penserait à ce qui allait advenir…

« Au moins pour aujourd’hui, on peut penser à autre chose ! Cela va être bien pour nous que l’on se change les idées en emménageant notre nouveau lieu de vie ! »

Neuri hocha la tête en signe d’affirmation, Malia avait raison, pour l’instant, il fallait se changer les idées en s’installant de leur nouvel environnement. Par la suite, la belle brune irait visiter les alentours, le bois qui bordait les appartements était tout proche, ce qui avait été fait exprès afin qu’ils puissent y installer leur Lupanar.

« Je vais pouvoir faire ma fiesta à la maison ? Un diner – film, cela te tente ? »

Cela fit son effet, Neuri revint sur terre et au moment présent. Elle fit une grimace quand elle entendit sa fille parler de fiesta. Elle n’était pas contre l’amusement mais pas avec des humains, cela pouvait si vite dégénérer et il ne fallait pas qu’ils apprennent que les créatures magiques existaient… Mais sa fille rajouta très vite la suite de sa phrase, ce qui soulagea Neuri qui comprit qu’elle voulait faire la fiesta avec les siens.

« Evidemment ! Ca nous fera du bien ce soir de se faire une soirée tranquille après autant de route et d’emménagement ! Je suis partante pour un film avec un plat à emporter, histoire de se laisser un peu de tranquillité ! Qu’est-ce que tu en penses ? »

Evidemment que Neuri ne prit pas au sérieux sa fille quand elle lâcha qu’elle voulait aller s’entraîner mais elle était loin de se douter qu’elle avait déjà trouvé un club avec une de leur vieille connaissance…

« Maman, tu sais bien que j’aime faire des blagues ! »

Oui, contrairement à sa mère, Malicia était une jeune femme malicieuse qui aimait détendre l’atmosphère. Cela faisait son charme, la plupart des lycanthropes aimaient la jeune femme tant elle arrivait à être aussi sympathique.

« Même pour ton anniversaire ? »

Si Neuri n’aimait pas les cadeaux, elle n’avait rien contre le fait qu’on lui en offre mais elle n’y attachait pas plus d’importance. Elle préférait de loin passer une belle soirée avec sa fille que d’avoir un objet de sa part. Même si elle savait que ce qu’elle lui offrait venait d’une bonne intention, c’était le geste qui lui importait plus que ce qu’elle aurait pu lui offrir.

« Si ça te tient à cœur, tu peux m’offrir quelque chose pour mon anniversaire mais tu sais bien qu’un simple bouquet de fleurs me suffira ! Et pour le cadeau que tu veux m’offrir pour l’appartement, le simple fait de passer ma soirée avec toi me suffira ! »

Lui répondit-elle tout en lui faisant un câlin tandis que sa fille faisait la moue.

« Cool ! Comme ça, on va bien s’amuser ! On va pouvoir la faire ! »

Une fête des voisins, il n’y avait que Malia pour penser comme une humaine. Elle n’aurait jamais eu l’idée de le faire et beaucoup de lycanthropes non plus. D’ailleurs, certains étaient tellement grincheux que ce serait drôle de voir leur réaction face à la demande de leur princesse lycanthrope.

« Je sens qu’on va bien rire avec certains ! Imagine Gregor faire la fête des voisins ! »

La Calypso partit dans un fou rire tandis qu’elle entraînait sa fille dans son propre appartement afin que sa fille voie à quoi il ressemblait.

« Oh il est bien digne de toi ! Il est parfait, tu vas être bien là ! La cuisine qu’est-ce qu’elle est bien ! Je sens que je vais squatter ici tous les soirs….. »

Quand ils avaient choisi le bâtiment, Neuri avait demandé à être près de sa fille mais aussi d’avoir cet appartement, elle en était tombée amoureuse. Elle l’avait aimé dès qu’elle l’avait vu. Et sa fille semblait de son avis : il lui correspondait totalement.

« Oui ! Je me suis sentie chez moi dès que je l’ai vu ! J’ai su qu’il était fait pour moi ! Il est tellement parfait ! »

Lâcha-t-elle avec des étoiles dans les yeux. Et, avec un brin de malice, elle rajouta :

« C’était bien l’intention voulue ! J’ai trouvé l’appartement qui allait me permettre de te garder près de moi très longtemps ! »

Neuri se rendit vers la chambre et ouvrit la porte d’une chambre juste à côté. Là, s’ouvrit un énorme dressing, où pourraient s’engouffrer des tonnes de vêtements !

« Et avec ça, je n’aurais plus d’excuses pour aller faire du shopping ! J’ai de la place pour des tonnes de beaux vêtements ! Maintenant qu’on va vivre ici un bon bout de temps, je peux enfin faire comme les autres femmes : accumuler les vêtements ! »

acidbrain

C'est le début d'une nouvelle vie.

« Promis, pas d’humains en vue ! Juste des amis magiques, je sais bien que tu n’apprécies pas les voir dans le coin. » Je souris, je sais juste que je ne dois pas non plus être comme ça, mais bon, je trouve qu’il est pas mal aussi que je la rassure : « Allez, maman on va bien s’amuser, film et diner, je te laisse choisir le film. » Je souris, je ne sais pas ce que cela peut faire par la suite, mais bon, je réalise que ma mère a bien des soucis à se faire. Je ris, je sais que je peux trouver des choses bien pour son anniversaire. Je souris, je dis à nouveau.

« Ne t’inquiètes pas, j’ai trouvé déjà de quoi te faire pour ton anniversaire. Tu ne me feras pas changer d’avis. » Je la prend dans mes bras pour lui faire un câlin, j’ai comme envie qu’elle aille bien mieux par la suite. Ensuite, je lui dépose un bisou sur la joue. Je sais qu’elle va être contente, mais bon, je préfère attendre qu’elle réagisse. En tous les cas, je patiente le temps qu’elle me réponde. « Déjà à mon avis, il va râler puis, après, il va rire en sachant qu’il va manger son gros morceau de viande grille ! » J’ouvre les bras pour mettre la grosseur du morceau de viande.

« Est-ce que j’aurai une mère possessive par hasard ? » Je ris en voyant la tête de ma mère. Je me dis que l’on va bien s’amuser maintenant que notre vie va changer que l’on va pouvoir avoir un tas de choses nouvelles à voir. Néanmoins, je sens que ma mère va voir besoin de temps mais surtout de force pour pouvoir progresser et surtout se dire que rien n’est impossible. En voyant ma maman me montrer le dressing, je ris ! J’ai un fou rire qui me prend les côtes. Je ne sais pas quoi dire, mais bon, je sens que cela ne va pas être facile, en tous les cas, je dis : « Il va falloir avoir un immense compte en banque pour le remplir comme ça ! Ah aha ! Je sens que tu vas bien t’amuser à le remplir. »

C'est le début d'une nouvelle vie

Malicia L. Pratt & Neuri E. Pratt

« Promis, pas d’humains en vue ! Juste des amis magiques, je sais bien que tu n’apprécies pas les voir dans le coin ! »

C’était tellement vrai, sa fille la connaissait si bien. Et ça n’était pas tellement étonnant puisque mère et fille n’avaient jamais été séparées très longtemps. Ca n’était pas que Neuri couvait sa fille, loin de là, mais elles étaient fusionnelles, elles ne pouvaient pas être séparées longtemps ou, si cela arrivait, les deux femmes s’appelaient très souvent pour ne pas perdre de vue l’autre. Il fallait dire que Malia n’avait jamais connu son père et qu’elle n’avait pu compter que sur sa mère. Sur sa mère et la meute de sa mère parce qu’à l’image de leur Calypso, ils se mettraient en danger pour la fille de leur Calypso.

« Je n’ai rien contre eux mais tu sais bien que j’ai trop peur qu’ils découvrent qui nous sommes réellement ! Tu peux les côtoyer mais qu’il faut rester prudente ! Pour ça, je te fais confiance ! »

Sur ce, Neuri fit un clin d’œil à sa fille tandis qu’elle lui proposa, par la suite, une soirée tranquille pour se remettre de ce déménagement. Elles auraient bien de quoi s’inquiéter pour plus tard, aujourd’hui, elles pouvaient bien se détendre…

« Allez, maman on va bien s’amuser, film et diner, je te laisse choisir le film ! »

Sa fille était donc d’accord pour un film et un plat à emporter, cela soulagea la brunette qui n’aurait pas voulu d’une fête des voisins aujourd’hui même.

« Et comment qu’on va bien s’amuser ! J’espère juste ne pas m’endormir devant la télévision ! Alors, va pour le film N’oublie Jamais ! Un peu de romantisme dans ce monde de brute ! »

Puis, elles parlèrent de cadeaux, sa fille se demandant ce qu’elle pourrait offrir à sa mère. Celle-ci n’était pas pour qu’elle lui fasse un cadeau mais que pouvait-elle faire, sa fille était têtue.

« Ne t’inquiètes pas, j’ai déjà trouvé de quoi te faire plaisir pour ton anniversaire ! Tu ne me feras pas changer d’avis ! »

Sa fille prenait un malin plaisir à la tourmenter sur la question alors Neuri abandonna, sachant que de toute façon, sa fille n’en ferait qu’à sa tête… Sur ce, Malia prit sa mère dans ses bras pour lui faire un câlin tandis que la Calypso répondit, résignée :

« Je sais ! »

Malicia déposa un bisou sur la joue de sa mère tandis que sa mère la serra plus fort dans ses bras. Puis, la conversation dévia sur la fête des voisins, Neuri s’imaginait déjà les membres de la meute faire la fête des voisins.

« Déjà, à mon avis, il va râler puis, après, il va rire en sachant qu’il va manger son gros morceau de viande grillé ! »

Neuri continua à rire, l’image ne quittait plus sa tête. D’autant que sa fille ouvrait les bras pour montrer la taille du morceau.

« Ouais, il va râler parce qu’il pourra pas la manger crue ! Mais quand il verra la taille du morceau, il va vite être content quand même ! »

Malgré tout l’amour qu’elle portait à la meute, nul ne pouvait remplacer Malia dans le cœur de sa mère. Alors quand sa fille lui lâcha cela :

« Est-ce que j’aurai une mère possessive par hasard ? »

Neuri ne put s’empêcher d’acquiescer :

« Evidemment mais pas trop ! Tu sais bien que je tiens à toi plus qu’à n’importe qui d’autre ! Que le premier qui essaie de te faire du mal vienne et je sors les griffes ! »

Lâcha Neuri tandis qu’elle leva les mains et les tendit vers le bas avec une grimace sur le visage, sortant effectivement ses propres griffes avant de les rentrer à nouveau. Malia se mit à rire et le but était bien là, Neuri détendit son visage et rigola à son tour. Puis, elle voulut lui montrer son dressing. Aucune des deux n’avait jamais eu de dressing, c’était une première et finalement, elles n’en avaient jamais parlé. Mais quand Neuri avait vu ce dressing, elle n’avait pu s’empêcher d’être heureuse de pouvoir devenir une vraie femme…

« Il va falloir avoir un immense compte en banque pour le remplir comme ça ! Ah aha ! Je sens que tu vas bien t’amuser à le remplir ! »

La jeune photographe rigola en voyant sa mère, elle ne devait certainement pas s’imaginer une telle réaction de la part de sa mère.

« Tout à fait ! Peut-être qu’on gagnera au loto ! Déjà, comme tu l’as dit, on n’aura pas de loyer à payer, j’aurais déjà ça en moins ! Et ça en plus pour mes fringues ! »

Puis, Neuri fit un clin d’œil à sa fille avant de dire :

« Si tu veux, on peut t’en installer un aussi ! »

D’où venait ce nouveau besoin d’avoir un dressing ? Le fait de vivre une nouvelle vie peut-être ? En tout cas, ça n’était pas le genre de Neuri mais oui, elle avait envie d’une autre vie… En soufflant, elle se tourna vers sa fille et dit :

« Laissons les hommes installer le fauteuil et la télévision pour que nous puissions après passer notre petite soirée ensemble ! En attendant, allons visiter le jardin, tu vas voir, on peut directement se diriger vers la forêt ! »

acidbrain

C'est le début d'une nouvelle vie.

« Je ferais en sorte alors que nous ne les invitions pas ici, comme ça, on évitera d’avoir des ennuis. » Je sais que ma mère a toujours eu la bonne idée de me dire les choses comme il le faut. De toute façon, je ne vais pas en rester là et essayer de suivre ses conseils. De toute façon, je pense qu’il est bien mieux aussi que je continue de trouver des petites choses pour rester dans le droit chemin. Je ris en voyant ma mère, il est bien vrai qu’elle s’endort facilement devant le film. Je sais que cela va être assez drôle de la voir faire… Je vais tâcher de la réveiller, mais après, je ne voudrais pas qu’elle soit grognon.

« Je prends note maman, comme ça, au moins, tu ne pourras pas dormir comme ça devant le film. » Je sais d’avance qu’il va être bien pour moi que je sache si je dois ou pas persister. Mais, je sens que cela va aller sans doute dans le mauvais sens. Je ne veux pas qu’elle soit de mauvaise humeur. Alors si elle dort, je pense que je la laisserais s’endormir quitte à lui mettre une couverture sur le dos pour qu’elle n’attrape pas froid. Je réalise aussi que je dois prendre soin d’elle, je me dis que pour la suite qu’il va être sympa que je continue de prendre soin d’elle.

« J’espère bien que cela va te plaire. »Je ris, je sais qu’elle doit aller vers une petite journée sympa. De toute façon, je ne compte pas ne rien lui acheter. Je me dis que tout va aller pour le mieux. Je suis une éternelle optimiste, je me dis que finalement tout peut s’arranger. « Oui, j’espère bien que l’on va pouvoir le gâter un peu, s’il mange trop de tartare, cela risque fortement de se voir. Il serait mieux si on peut essayer de faire passer la chose de façon plus humaine. Pas comme la dernière fois… »Je ne sais pas ce qu’il va me dire par la suite, mais bon, j’espère bien que mon congénère va avoir le sens de l’humour.

« Tu joues au loto maman ? » Je suis bien curieuse de savoir si elle le fait ou pas. En tous les cas, je sens que je vais avoir aussi du bonheur avec le jardin, j’ai envie de trouver des choses pour sourire. Je ris, je dis en riant : « A la rigueur, je préfère un labo photo qu’un dressing ! » Je sais que cette passion me prend pas mal d’espace mais cela va être une immense joie si je peux enfin pouvoir gagner ma vie avec. « Oui, le jardin, j’espère qu’ils n’ont pas mis de tue-loup… Il serait dommage que l’on tombe malade en la respirant dans le jardin. »