Au voleur ! Au voleur !

Au voleur ! Au voleur !

Je me retrouve au marché pour faire mes courses afin que je puisse remplir le réfrigérateur de la famille. Je tiens fermement mon panier afin qu’il ne tombe pas. J’ai aussi ma liste des courses dans l’autre main, mais bon, je ne sais pas du tout si je vais réussir à ne rien faire tomber, mais bon, je trépigne de finir mes courses. Ce n’est pas que je n’apprécie pas du tout de les faire, seulement, je me demande bien si je peux ou pas réussir à les faire sans trop me prendre la tête. Je comprends qu’il est aussi amusant de voir que le soleil l’est aussi pour me rendre la vie plus belle. Seulement en me baladant dans le marché, je ne sais pas du tout si je vais réussir à trouver un marchant plus agréable pour mes petits prix.

Je continue de marcher, j’espère réussir à trouver tout ce que j’ai besoin. Je dis bonjour, je parle aux gens, je sens que tout va bien, finalement, si je prends mon temps, je vais bien apprécier ses courses ou pas. Je vois aussi que pour le moment, j’ai enfin trouver des choses qui me plaisent. Je vais au marchand de légumes, je passe ma commande lorsqu’un petit voyou me vol mon porte-monnaie. « Au voleur !!!!! Au voleur !!!! » Il bouscule une autre dame, je commence donc à lui courir après en espérant bien réussir à le rattraper comme il se doit. « Attrapez le ! C’est un voleur ! Arrêtez le ! » Je peux voir que les gens ne réagissent pas du tout ! C’est agaçant !

Philomena Texas s'acclimatait plus ou moins bien à ce nouvel endroit étrange où elle s'était retrouvée comme par magie. Il y avait une foule de gens très bizarres et tous très différents, et c'était beaucoup plus médiocre que Paris. Bizarrement, son hôtel particulier avait été amené tout entier là, et rien ne manquait de la bibliothèque au boudoir en passant par la salle à manger et la salle de bain avec sa baignoire à pieds en cuivre, excepté ses domestiques. quoiqu'il lui semblait bien avoir vu son majordome, habillé en clown, en train de sautiller idiotement devant un immeuble géant fait de verre, mais si elle avait raconté ça à quelqu'un personne ne l'aurait crue, elle en concluait donc que c'était une divagation. Ce qui lui avait plu au premier coup d'œil dans cet ville, dont, bizarrement, elle ne parvenait ni à trouver les limites ni à sortir, était l'immense marché couvert, qui lui rappelait un peu les halles, les chiffonniers en moins. Elle s'y promenait actuellement, en quête d'un en cas acceptable, et s'émerveillait devant les fruits exotiques, qui ,malgré l'orientalisme qui habitait Paris en 1900, surpassaient tout ce qu'elle avait vu jusque là. Soudain, alors qu'elle allait demander un quartier d'un de ces délicieux et embêtant, parce qu'ils lui laissaient des fils entre les dents, ananas, elle sentit se faufiler à côté d'elle une silhouette courbée, coiffée d'une cagoule, qui s'enfuit aussi tôt, mais eut le temps de pousser Philomena et de la faire trébucher sur une autre dame. Elle se releva tant bien que mal, épousseta sa robe, et chercha une quelconque trace du malotru. Elle secoua la tête, n'ne trouvant pas, mais fut bien vite convaincue que ce n'était pas un rêve puisque la cliente qu'elle avait poussée se mit à geindre comme un âne que l'on égorge.
-Au voleur! Au voleur!

Philomena se tourna vers elle et vit que la femme, une espèce de quadragénaire aux longs cheveux noirs tenant un énorme panier de courses, expliquait au vendeur que l'individu encapuchonné lui avait prit son porte monnaie.

-Vous allez bien, chère madame? Ne vous ai-je pas trop fait de mal? Pour ma part, cet infâme pourceau si j'osais parler ainsi, m'a ruiné une robe que j'aimais beaucoup. Philomena désigna sa robe gris perle rehaussée de noir, et l'une de ses manches à gigot qui, tandis qu'elle tombait, s'était accrochée à une vis du banc, et en partie déchirée. J'entends également qu'il vient de vous voler votre argent. Allons le retrouver et lui faire passer le goût de malmener les dames, qu'en pensez vous?

Au voleur ! Au voleur !

« Ce satané voleur m’a volé mes affaires, alors je ne suis pas très contente. Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas mal, je suis juste frustrée que cela tombe sur moi. » Je soupire, puis, je me demande bien si je vais pouvoir récupérer mes affaires. Je ne sais pas si j’ai mes dons ici. Je ne sais pas non plus vu qu’elle est humaine, si je peux ou pas les utiliser devant elle. En tous le cas, je souris, je lui répond gentiment : « Allons lui montrer que de mettre deux femmes en colères peut lui donner comme raclée… » Je regarde alors par où est-ce qu’il pourrait être passé. Je préfère par la même occasion aussi voir comment faire pour le retrouver plus facilement.

Je regarde les rues du marché, il y a du monde, d’ailleurs, les gens sont venus autour de nous pour nous aider. Je suis un peu surprise parce que vu le monde actuel dans lequel on vit, je ne sais pas trop comment réagir, d’habitude, personne ne vient aider les autres. Je regarde alors, je crois avoir vu la veste du voleur. Je dis à la jeune femme qui m’aide grandement : « Je crois qu’il est passé par là. Je crois l’avoir vu, si on réfléchit bien, il a dû passer par là. » Je ne suis pas très certaine de moi, mais bon, je trouve que l’on va bien avoir une solution à notre problème.