Une vieille connaissance

Veronica Mars était installée à la terrasse d’un café, attendant patiemment son ami Wallace. Cela faisait un bail qu’elle ne l’avait pas revu parce qu’ils avaient chacun suivit leur route. Vero était devenue un brillant agent du FBI, experte en profilage. D’ailleurs, elle avait intégré le BAU, une branche de l’agence américaine qui s’occupe de traquer les tueurs en série. Ca n’est, évidemment, pas facile tous les jours parce qu’il faut savoir supporter ce que la nature humaine est capable de faire. Néanmoins, la blondinette aime l’idée qu’elle met au trou des gens qui n’ont leur place qu’en marge de la société. Quant à Wallace, il était devenu coach et ne voyageait pas autant que Veronica. En réalité, c’est bien à cause d’elle s’ils ne se voyaient plus autant, sa faute parce qu’elle n’avait plus le temps à consacrer aux gens qu’elle aimait. Combien de fois avait-elle repoussé un repas chez son père parce qu’elle était sur une affaire ? Combien de fois n’avait-elle pas pu aller à des rendez-vous amoureux parce qu’elle était occupée ?

Bon avouons-le tout de suite, ça n’était pas la seule excuse, Veronica avait une fâcheuse tendance à se mettre dans de drôles de situations amoureuses. Elle n’était pas un exemple d’une vie amoureuse sans nuage. Elle avait eu plusieurs histoires importantes mais chaque fois, cela foirait parce qu’elle n’arrivait pas à faire confiance aux hommes, elle n’arrivait pas à croire qu’elle était faite pour une vie de couple. Son premier amour, Duncan, avait fini par la laisser pour élever le fils qu’il avait eu avec Meg, Logan était trop instable mais son grand amour, celui qu’elle a eu du mal à oublier. Piz avait été le seul homme plus ou moins stable dans sa vie amoureuse avant qu’elle ne rencontre Spencer Reid, un docteur avec qui elle travaille encore aujourd’hui. Malheureusement, ça ne s’était pas bien fini, alors qu’elle était en stage au FBI, elle est sortie avec lui avant de le larguer pour se rendre en stage à l’étranger. Elle venait de commencer à le voir, elle ne voulait pas qu’il s’attache à elle alors qu’elle n’était pas sûre de revenir. Au final, aujourd’hui, elle travaille avec lui et leurs rapports sont légèrement froids. Elle le regrette parce qu’il ne le mérite vraiment mais récemment, elle a, en plus, rencontré un autre homme, Dean Winchester, qui lui a fait totalement tourner la tête. Bref, sa vie amoureuse était un vrai bordel… Et quand on parlait d’amoureux, n’était-ce pas Nathan Scott qui passait dans la rue juste en face ? La blondinette dut cligner des yeux plusieurs fois avant d’y croire. Il n’avait pas beaucoup changé… Nathan, son premier coup de cœur, le premier homme qui a croisé son regard. A l’époque, la blonde était timide et elle avait immédiatement flashé sur lui… Mais Nathan était un coureur de jupons, déjà à quatorze ans, et il l’avait laissée tomber comme une vieille chaussette. Ca lui avait brisé le cœur mais c’était du passé. Veronica posa de l’argent sur la table et décida d’aller à sa rencontre, ça pouvait être drôle de savoir ce qu’il était devenu depuis le temps…

« Nathan ? Nathan Scott ? J’y crois pas ! Ca fait un bail ! »

Une vieille connaissance

Pour Veronica, cela faisait bizarre que de rencontrer un fantôme de son passé. Non pas qu’elle le regrettait, il avait fait partie d’un peu de son passé et soyons honnête, elle n’avait plus pensé à Nathan depuis des années. Quand elle l’avait rencontré et qu’il lui avait brisé le cœur, elle avait effectivement pensé à lui de nombreuses fois. Néanmoins, une fois qu’elle fit la rencontre de Duncan et surtout qu’elle tomba amoureuse de Logan Echolls, elle avait peu pensé à Nathan. Une fois ou deux, au début de sa relation avec Duncan, Vero avait pensé à Nathan, se demandant si Duncan allait lui faire le même coup que Nathan. Mais depuis lors, elle n’y avait plus pensé parce qu’elle ne l’avait plus jamais croisé. C’était la raison pour laquelle la jeune femme s’était levée pour aller le voir, elle se demandait ce qu’il devenait, s’il était toujours le jeune homme qu’elle avait rencontré il y a de cela déjà quelques années maintenant. Vu comment la vie de Veronica Mars avait changé, cela ne l’étonnerait pas de savoir qu’il avait énormément changé aussi.

« Euh… salut !»

Lui répondit-il, un peu gêné. La blondinette rigola, elle ne s’attendait pas à ce qu’il ne se souvienne pas du tout de qui elle était. Mais, après tout, ce n’était pas si étonnant que cela, elle n’avait été qu’un trophée pour lui, une fille de plus qui avait succombé à son charme. Vero aurait pu se sentir blessée ou lui en vouloir mais ça n’avait pas d’importance, tout ce qu’elle avait vécu depuis son amourette avec lui, lui avait permis de relativiser ce genre de choses. Après tout, ils étaient adolescents quand tout cela s’était passé. Il tenta de se rattraper :

« Ouais sa fait longtemps, tu deviens quoi ... »

Elle sourit de plus belle, elle sentait qu’il cherchait qui elle était et elle aurait pu le laisser chercher mais elle n’avait aucune envie de le torturer ainsi.

« Veronica, Veronica Mars ! »

Lui dit-elle simplement tout en lui tendant la main, comme s’ils se rencontraient pour la première fois.

« On s’est connus quand on était adolescents, on est sortis ensemble une seule fois ! C’est normal que tu ne te souviennes pas de moi ! »

Dit-elle pour détendre un peu l’atmosphère et pour que le jeune homme ne se sente plus embarrassé.

« Depuis le temps, je suis devenue agent du FBI et toi, il me semble que je t’ai déjà vu à la télévision, tu es devenu un grand champion de basket ! Ca roule pour toi il me semble ? »

Elle avait, effectivement, entendu parler de lui, et c’était aussi la raison pour laquelle la blonde savait qu’il n’était plus comme avant. En tout cas, à la télé, il lui semblait que le jeune adolescent qu’elle avait connu n’était plus.

« Ca te dit un café, juste pour discuter de ce qu’on est devenus ! Je sais que tu ne te souviens plus de moi mais ça me ferait plaisir de découvrir ce que tu es devenu ! »
Lui demanda-t-elle en désignant de son doigt le café derrière elle que la blonde venait de quitter.

Une vieille connaissance

Ce genre de situation pouvait être embarrassant, ça pouvait générer de la gêne mais avec Veronica Mars, ce genre de situation devenait facile. C’était le genre de femme qui aimait utiliser le sarcasme et le cynisme pour se tirer de toutes les situations embarrassantes et gênantes. Elle aimait les rendre comiques pour éviter que cela ne génère quelque chose de plus grave que ça ne l’était. Elle avait vécu et vu tellement de choses horribles qu’elle ne pouvait plus prendre ce genre de situation au sérieux, elle relativisait. D’autant plus que cela faisait tellement longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus qu’il n’était pas étonnant que Nathan ne se souvienne plus de la blondinette.

« Ah, Véronica Mars ? La Véronica qui mangeait son pot de glace avec les doigts ? »

Miss Mars se mit à rigoler, elle se souvenait effectivement qu’elle aimait manger la glace de cette façon mais elle ne se souvenait pas le lui avoir dit. Finalement, il avait fini par retrouver la mémoire de la jeune femme, cela lui fit plaisir.

« C’est ça ! C’était tout moi ça ! »

Dit-elle en rigolant toujours. C’était une autre époque, un autre moment de sa vie, la fille qu’elle était à l’époque était vraiment différente de celle qu’elle était aujourd’hui. Et cela n’avait rien à voir avec le fait qu’elle grandissait, elle avait juste vécu beaucoup trop de choses dans son adolescence. Tout avait commencé alors que sa meilleure amie, Lily, avait été retrouvée assassinée. Lily, cela faisait un siècle qu’elle n’avait pas pensé à elle, au manque qu’elle lui avait laissé dans le cœur…

Quand Nathan lui demanda ce qu’elle devenait, elle ne put s’empêcher de lui dire qu’elle était devenue agent du FBI. Ca n’était pas son genre que de se vanter mais qu’aurait-elle pu lui expliquer, c’était ce qu’elle faisait dans la vie. Evidemment, ils avaient beaucoup de choses à se raconter depuis le temps mais avait-il réellement envie d’entendre parler de toute l’affaire autour de Lily ou encore de tout ce qu’il lui était arrivé ? Non, elle préférait discuter des points positifs qui lui étaient arrivés dans sa vie et ceux-ci n’étaient pas très nombreux…

« Agent du FBI ? Rien que ça ? »

Elle le laissa finir, après tout, elle lui avait posé la question de savoir ce qu’il était devenu. Elle était bavarde mais savait parfois écouter les gens.

« Oui je suis devenu basketteur, ça ne doit pas trop t'étonner je suppose ! Adolescent déjà je voulais devenir pro ! »

Non, cela ne l’étonna pas. Ils n’avaient passé qu’une seule soirée ensemble mais il n’avait cessé de lui parler de basket, de combien il voulait devenir un grand champion et combien il ferait tout ce qu’il pouvait pour y arriver. Et, en plus, elle l’avait vu de nombreuses fois à la télévision, elle avait vu son parcours et savait – sans même vraiment s’en intéresser spécialement – ce qu’il était devenu d’un point de vue carrière – et parfois amoureuse, tant les médias étaient friands de ce genre de ragots.

« Déjà petit j'étais champion, qu'est-ce que tu me chante Mars ? »

Elle rigola, il avait toujours ce petit côté fier de lui et pourquoi s’en priver ? Apparemment, il était vraiment doué et il n’y avait aucune gêne à le dire.

« Non, ça ne m’étonne pas ! Tu n’avais que le mot basket en bouche quand on s’est connu ! J’ai même rêvé basket toute la nuit ce soir-là ! »

Dit-elle en rigolant avant de lui demandé s’il voulait prendre un café pour rattraper le temps perdu. Il accepta et ils se dirigèrent vers les tables en terrasse. Il faisait un temps magnifique, le soleil brillait et une place sous un parasol était parfaite. Ils s’assirent et très vite, la serveuse vint prendre leur commande. Veronica prit un coca zéro pour se désaltérer, ce fut Nathan qui reprit la parole juste après que la serveuse fut partie :

« Alors, dis-moi, belle Véronica, comment es-tu devenue un agent du FBI ? Comment ont-ils pu laisser une fille aussi tête en l'air que toi entrer dans une organisation aussi prestigieuse ! Veulent-ils mettre les Américains en danger? »

La blonde rigola, elle savait qu’il rigolait et que ça n’était qu’une boutade. De plus, elle savait qu’elle était douée dans ce qu’elle faisait, elle savait qu’elle avait déjà fait la différence pour attraper des psychopathes.

« De fil en aiguille ! Je voulais d’abord être photographe, puis journaliste, enfin avocate ! Avant que le premier métier que j’ai fait, détective privé, ne me manque et que je décide de pousser mon ambition plus loin ! Et me voilà, à vouloir entrer au FBI pour accomplir de grandes choses ! »

Finit-elle par dire alors que la serveuse arrivait avec leurs boissons. Elle les déposa, Vero la remercia puis se tourna à nouveau vers le beau brun et dit :

« Et apparemment, je ne mets pas trop les Américains en danger vu que j’y suis depuis cinq ans maintenant ! »

Puis, elle lui fit un clin d’œil et lâcha :

« Si un jour, tu as besoin d’un garde du corps, tu peux m’appeler ! »

Elle ne connaissait pas tout ce qui était arrivé à Nathan, toutes les attaques dont il avait été victime, elle voulait juste faire une petite blague sans savoir qu’il avait déjà eu besoin des forces de l’ordre.

« Et toi, dis-moi, comment on devient une star du basket en venant d’une petite ville si peu connue ? Et comment séduit-on une femme si talentueuse que la tienne et avoir un fils si mignon ? »

Une fois de plus, elle n’avait pas été plus curieuse que ça sur sa vie mais elle avait vu des magazines qui parlaient de la vie privée du jeune homme et elle n’avait pu passer à côté durant toutes ces années…

Une vieille connaissance

Les deux anciennes connaissances décidèrent d’aller boire un café afin de rattraper le temps perdu. Veronica plaisanta sur le fait qu’il ne parlait que basket et que cela ne l’étonnait pas qu’il soit devenu un champion de basket. Veronica avait à peine exagéré parce qu’après autant de temps, elle se souvenait encore de cette soirée et du nombre de fois où il avait prononcé le mot « basket ».

« Tu ne rêvais pas de basket menteuse, tu as rêvé de moi dans mon maillot de basket oui ! »

La blondinette éclata de rire à cette phrase, elle se souvenait aussi de son humour ou plutôt de son côté fier de lui. Néanmoins, à l’époque, cela lui avait semblé très narcissique tandis qu’à présent, elle avait plutôt l’impression qu’il s’amusait de cela. Son attitude lui semblait moins sérieuse qu’à l’époque. Vero ne doutait pas qu’il était fier de son parcours et de ce qu’il était mais il n’était plus le même, il semblait plus doux et plus ouvert qu’à l’époque où elle l’avait connu. Veronica semblait même charmée devant ce nouveau Nathan, elle pourrait craquer sur lui si elle n’avait pas déjà deux hommes dans la tête et aucune envie de séparer un couple qu’elle trouvait mignon comme tout. Même si l’agent du FBI ne connaissait pas Haley, la femme de Nathan, ils semblaient si heureux et si amoureux à la télévision que cela lui calmerait ses ardeurs s’il lui venait l’envie de tomber sous le charme du beau brun. Il lui posa ensuite des questions sur ce qu’elle était devenue et elle lui expliqua son parcours professionnel. Son parcours amoureux était tellement moins intéressant, quant à sa vie personnelle, c’était le chambard, entre la mort de sa meilleure amie, son viol et les tentatives d’assassinat dont elle a été victime, ça n’était pas très réjouissant…

« Waaw je suis encore plus impressionné, la petite Véronica a fait place à une belle dame de loi ! »

La blondinette rougit légèrement, ça n’était pas son genre mais elle n’avait pas l’habitude qu’on lui lance un compliment sans avoir fait ses preuves, de manière si spontanée… Elle avait tendance à essuyer les critiques, les gens supportaient très mal le côté sarcastique de la jeune femme et elle s’attirait plus souvent les foudres que les compliments.

« Toi mon garde du corps ? Hahaha range-moi tes brindilles qui te sert de bras et arrête de dire n'importe quoi ! »

Il but une gorgée et Veronica fit de même avant de rajouter :

« C'est plutôt moi qui serais ton garde du corps, n'inverse pas les rôles ! »

Elle rigola de bon cœur avec lui, il ne se doutait pas que ces petites brindilles pouvaient faire un malheur, pour rire elle lâcha :

« On peut faire un bras de fer si tu veux, tu serais étonné de voir que je gagne ! Après, je préfère laisser l’illusion que je ne suis qu’une femme sans défense, ça trompe l’ennemi ! Et puis, certains hommes n’apprécient pas une femme plus forte qu’eux ! »

Alors, elle lui fit un clin d’œil et dit :

« Tout compte fait, je préfère ne pas faire de bras de fer avec toi, je ne voudrais pas que ton égo soit touché ! »

C’était encore une boutade, c’était plus fort que Veronica, elle ne pouvait s’en empêcher. Elle avait pris l’habitude de chambrer tout le monde : son père, Wallace, Logan, Piz et même Weevil. Par la suite, Veronica posa des questions au jeune homme, lui demandant comment il avait rencontré sa femme et comment il en était arrivé à devenir un bon père de famille… On ne pouvait pas en vouloir à la blondinette, elle l’avait connu volage et trop fier que pour devenir un si bon père de famille.

« Bah écoute je vais pas te sortir la phrase d'un célèbre dessin animé dans lequel il faut dire qu'il faut y croire ! Ca à sa part de vérité mais j'ai beaucoup travaillé aussi ! »

Il détourna la tête, comme perdu dans ses pensées mais il revint très vite à leur conversation, il rajouta :

« J'ai travaillé et j'ai réalisé mes rêves ! Et c'est d'Haley et Jamie que j'ai puisé ma force ! »

Veronica sourit, rêveuse. Elle aurait tant voulu rencontrer quelqu’un qui lui donne autant de force, quelqu’un qu’elle pourrait retrouver le soir, sans complication. Mais évidement, ça n’était pas dans ses habitudes, ses amours avaient tendances à être trop compliquées… Puis, il continua :

« Bah écoute elle est tombée à mes pieds comme toi il y a quelque années haha ! »

Il rigola mais on sentait qu’il y avait beaucoup de fierté dans son ton. Elle en doutait, elle doutait qu’il ait simplement pris une de ces filles qui tombaient à ses pieds. Quelque chose lui disait qu’il avait dû ramer avec sa femme. On sentait qu’il s’agissait d’une femme de poigne.

« Et Jamie ressemble à son papa que veux-tu, lui aussi va devenir un futur tombeur haha ! »

La blondinette rigola avec lui, elle imaginait bien le mini-moi qu’il devait être, le portrait craché de son père.

« Ca ne m’étonne pas de toi ! Tu semblais tellement le vouloir devenir un champion, je sentais la volonté en toi de réussir à l’époque ! Mais, que tu puises ton énergie chez quelqu’un d’autre, j’aurais eu du mal à y croire à l’époque ! Et j’ai du mal à croire que ta femme est tombée à tes pieds d’un claquement de doigt ! Je suis sûre qu’elle t’a fait courir sinon comment elle aurait réussi à t’attraper si elle s’intéressait directement à toi ! Tu n’y aurais pas vu de challenge, ça ne t’aurait pas intéressé ! »

Veronica était moitié sincère moitié en train de la taquiner. Elle ne le connaissait pas assez pour affirmer ce qu’elle venait de dire mais il lui semblait que cela était conforme au personnage qu’elle avait connu.

« Je serais curieuse de rencontrer ce petit bout de chou ! Il doit être adorable s’il te ressemble ! »

Dit-elle sans même se rendre compte de ce qu’elle venait de dire. Puis, il changea de sujet de conversation, ramenant le sujet à ses propres amours :

« Alors et toi ? Parles-moi de tes amours ? Tu as réussi à m'oublier avec qui ? »

Cela n’étonna pas Veronica que le sujet de ses propres amours vienne sur le tapis, elle s’y exposait quand elle parla des amours du jeune homme.

« Oulala !! Tu as combien de temps devant toi ? Parce que je ne suis pas une tombeuse mais j’ai quelques histoires compliquées derrière moi ! »

Dit-elle en rigolant bien que ce sujet ne lui faisait pas tant que ça rigoler. Elle aimerait tant trouver quelqu’un avec qui partager son quotidien.

« Je n’ai pas eu la chance de rencontrer l’homme de ma vie comme toi tu as rencontré Haley ! J’ai bien rencontré l’homme de ma vie pendant mon adolescence mais c’était voué à l’échec ! Il n’arrivait pas à comprendre mon comportement ! Il avait trop peur pour moi ! On s’est perdus de vue ! Aujourd’hui, j’oscille entre deux hommes, l’un est aussi sérieux que le deuxième est peu fiable d’un point de vue sentiment… Un vrai casse-tête ma vie amoureuse ! »

Elle ne voulait pas entrer dans les détails, notamment le fait qu’elle avait été violée et que cela lui avait rendu difficile de faire confiance aux hommes, bien qu’autour d’elle, elle était surtout entourée d’hommes…