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if you love me, why did you leave me ? (briller)

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Bryan Faszler

Welcome to Hell
Bryan Faszler
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i may have fallen in love with the black cute guard
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✘ Pseudo : el chaton
✘ Célébrité : Jonathan Whitesell
✘ Copyright : el chaton (ava)
✘ Date d'inscription : 20/09/2016
✘ Votre boulot : Garde.
✘ Statut : En couple, depuis trois ans déjà. J'suis très amoureux, et j'compte laisser personne se glisser entre nous.
✘ Orientation sexuelle : Homosexuel, pour le coup. Désolé mesdemoiselles, mais tout ce que j'aimerais chez vous, c'est vos petits copains.
✘ Camp : Arkadia.
✘ Clan : Je soutiens Charles Pike.
✘ Série/Film/Livre/Jeu Video : The 100 — Contexte 'A New World'.
✘ Doubles-comptes : Octavia Blake, la badass.

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MessageSujet: if you love me, why did you leave me ? (briller) if you love me, why did you leave me ? (briller) EmptyJeu 13 Oct - 22:28

If you love me, why did you leave me ?
Nathan & Bryan



Anastasia avait toujours été une fille souriante. Même dans les pires moments, elle relativisait constamment, trouvait une raison, peu importe laquelle, qui lui redonnait le sourire. Et je crois, je crois que c'était la chose que j'ai le plus aimé chez elle. J'me souviens quand on avait une dizaine d'années, et qu'elle allait redoubler une classe. Moi, j'avais pleurer. J'étais déjà un gay fragile à l'époque, l'horreur. J'm'étais mis à chialer comme une merde, parce qu'on me séparait de ma meilleure amie et, d'une certaine manière, de la seule personne que j'aimais réellement. J'avais d'autres potes, ouais, mais Ana, c'était la raison d'mon sourire. J'l'aimais plus que quiconque. Et soudainement, on me la retirait, au moins durant la période des classes. Comment j'pouvais accepter ça ? J'me souviens qu'Ana, elle, elle m'avait sourit. Elle m'avait sourit et m'avait dit, en m'regardant droit dans les yeux, que c'était pas grave. Ça changeait rien, de toute façon. J'restais son meilleur ami, et puis, on s'verrait en dehors des cours. Mieux encore, ça nous permettrait d'rencontrer d'autres gens. J'ai halluciné. Et ça a fonctionné, en plus. J'me suis fais des potes, elle aussi. On est resté tout aussi proche qu'avant. C'était le bonheur, littéralement. Au vu de son caractère assez hédoniste, en général, vous vous doutez bien que lorsqu'Ana n'allait pas bien, je me sentais toujours très mal. Et aujourd'hui, aujourd'hui c'était le cas. Aujourd'hui, je voyais la tristesse qui émanait constamment d'elle, lorsqu'elle posait les yeux sur moi, lorsqu'elle posait les yeux sur Nate. Je sentais combien elle était mal à l'aise chaque fois que l'on s'embrassait en publique, ou en fait, n'importe quoi qui relatait au couple. Dès qu'on s'adressait la parole, lui et moi, je sentais qu'elle souffrait. Je sentais tout, parce que malgré tout, elle restait la meilleure amie que je n'avais jamais eu. Même si on ne se parlait plus. Ana restait un chapitre de ma vie que, malgré tout, je n'avais pas envie de terminer. L'truc, c'est qu'j'avais déjà entamé un autre chapitre. Non, pire encore. J'avais terminé le chapitre de ma vie avec Nathan sur l'Arche, et j'avais ouvert celui de ma vie avec Nathan sur Terre. Enfin... Celui que j'aurais dû avoir avec Nate sur Terre. Faut dire que mon arrivée sur la planète n'a pas été comme je l'imaginais. Faut dire que j'suis même pas certain que mon copain soit en vie, qu'il soit là, quelque part, sur la planète de nos aïeux. Faut dire que j'suis pas sûr d'être en vie demain. Pike nous protège, ouais, et j'fais moi même en sorte de protéger les autres de Farm Station, mais les Grounders sont plutôt offensifs. Tout ça, c'est pas gagné.

Assit sur le toit de Farm Station, une main posée sur l'arme que l'on m'a attribué il y a quelques jours, j'me contente de fixer les horizons avec le viseur, à la recherche d'éventuels intrus. Mais mon esprit est ailleurs, focalisé sur un métis. Ça fait déjà trois mois, si ce n'est plus, que l'on est arrivé sur Terre. Et on les a toujours pas retrouvé, putain. J'commence à dépérir, et je sais que Pike le voit. J'pense que c'est aussi une des raisons pour lesquelles il m'a laissé m'occuper de la garde. Pour me donner autre chose à penser, pour me maintenir occupé. Mais faut qu'j'le reconnaisse, à mes yeux, tout ça n'a aucun intérêt. Du moins, ça en aurait si j'étais certain de retrouver le garçon dont je suis — malgré le temps, malgré l'incertitude, malgré le manque, malgré l'absence — amoureux. Or, ce n'est pas le cas. Alors, ouais, mon esprit est ailleurs, si bien que je ne me rend compte de la présence de nouveaux arrivants que lorsqu'ils sont à peine à quelques mètres du camp. J'me rend aussi rapidement compte que ces nouveaux arrivants sont des gens de notre camp, et j'descend aussi sec de mon perchoir temporaire. La suite des évènements, elle est assez flou, dans ma tête. J'me souviens qu'on m'a demandé de réunir tout le monde, avec nos bagages. Un peu après, on était en route pour Arkadia, et au fin fond de mon cœur, j'ai senti l'espoir se raviver, doucement, mais sûrement. J'ai senti qu'ça pouvait l'faire, qu'Nate était suffisamment fort pour avoir survécu, que bientôt j'serais dans ses bras et qu'plus rien n'contera. J'pense que j'peux affirmer, sans vous mentir, que ça a été le trajet le plus long de ma vie. Déjà parce qu'on était à deux heures de marche, et qu'ça fais un bout, mais aussi et surtout parce que l'angoisse me tenaillait le ventre, m'enserrait les entrailles et m'faisait paniquer au moins trois fois par secondes. J'avais peur. Pas pour moi, pas pour c'qui pourrait m'arriver. J'm'en foutais, c'était clairement l'cadet d'mes défauts. J'avais simplement peur d'devoir apprendre à vivre sans lui. Et j'voulais pas, ouais, clairement, j'voulais pas. J'pense que j'en serais incapable, même si j'essayais. Ces derniers mois, j'vivais en sachant que peut-être, peut-être, Nate était encore là. Mais avoir la certitude qu'il ne l'était plus ? J'étais incapable de le supporter, c'était beaucoup trop pour un mec comme moi.

Et puis j'ai passé les portes d'Arkadia, j'me suis avancé, j'ai regardé un peu partout, j'l'ai pas vu, j'ai paniqué, j'ai failli m'mettre à pleurer, j'ai aperçu une tête foncée, c'était pas lui, c'était son père, il m'a pas vu, il avait la tête baissé, j'ai paniqué un peu plus, alors j'ai continué. J'ai continu, j'suis entrer dans le cœur d'Arkadia, avec tous les autres, on a retrouvé Charles Pike, et j'le voyais toujours pas. Il l'avait pas fait, il avait pas réussi. Nate était plus là, Nate serait plus jamais là. J'ai failli m'mettre à pleurer, sincèrement. Comment on disait, avant ? Aux vingt-et-unième siècle ? "Une tapette". Ouais, j'étais clairement une tapette, pour le coup. Prêt à chialer, comme ça, devant tout le monde, parce que mon copain était pas là. Était plus là. Aucune dignité, j'vous dis. Puis j'ai vu un brun bouclé entrer, suivi de trois hommes. Au début, j'ai pas regardé. Et puis j'l'ai vu. Nathan Miller. Nathan était là, et il m'avait pas vu. Putain d'merde. Il a fallu que j'prenne mon courage à deux mains, parce que j'avais vraiment trop peur qu'ça soit mon imagination, mais j'ai finis par bouger, un pied, puis l'autre, et ainsi de suite, la vitesse du geste s'accroissant chaque fois que mes orteils foulaient le sol. J'ai pas dit un mot, et j'me suis contenté d'me jeter, littéralement, contre lui. Et j'crois qu'on est tombé, j'en ai aucune idée, j'm'en foutais, j'avais besoin d'le sentir contre moi, j'ai besoin d'le sentir contre moi, j'ai besoin d'savoir qu'il est en vie, qu'il est là, que j'suis là. Putain, j'viens d'retrouver Nathan.

© Grey WIND.


Dernière édition par Bryan Faszler le Dim 15 Jan - 22:27, édité 1 fois
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Nathan Miller

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Nathan Miller
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MessageSujet: Re: if you love me, why did you leave me ? (briller) if you love me, why did you leave me ? (briller) EmptyVen 14 Oct - 1:14

Dear true love, I'm a writer without any words, I'm a story that nobody heard when i'm without you. I am a voice without any sound, when i'm without you. I'm a lantern without any light, when i'm without you. I will give it all to you. I am a whisper, I'm a secret that nobody keeps, I'm a dreamer of someone else's dreams when i'm without you. You're my one true love. #Briller
Chanson d'ambiance - Dear True Love - Sleeping at Last

Eviter de penser. Tel est mon leitmotiv, depuis quelques jours. Depuis qu’on a retrouvé une vague trace de la Farm Station. Depuis qu’on a eu une fausse joie de la Farm Station. Une de leur radio a été retrouvée, mais a visiblement prise par un guerrier d’Azgeda. On sait ainsi qu’il y a des survivants. Bon point. On sait aussi qu’ils sont en guerre avec la Ice Nation. Mauvais point. Ca fait donc plusieurs jours que j’agis plus par réflexe qu’autre chose. Après en avoir fait de même, des mois durant. En fait, depuis que je suis sur Terre, j’évite de penser à…. lui. A l’origine, parce que je préférais qu’il ne vienne jamais ici : cette Terre était trop hostile pour lui, il était hors de question que je ne prenne le risque de contribuer à faire venir l’Arche ici-bas, pour le mettre en danger. Puis j’ai tâcher de penser à tout sauf à lui, en apprenant par Clarke que l’Arche était en train de mourir. Ne pas me focaliser sur la possibilité que le mec que j’aimas – la seule personne dont j’ai jamais été amoureux – risquait certainement de crever dans l’Espace, à des milliers de kilomètres de moi, alors que je ne pourrais rien faire pour le sauver, ça n’aurait tué. Ca me tuait, quand mes pensées s’envolaient au-dessus de ma tête, vers son rire qui résonnait avec un écho nostalgique dans mes pensées, et son sourire qui me hantait en permanence. Ca me rendait fou, dès lors que je ne pouvais m’empêcher de penser à lui, car je l’imaginais rendant son dernier souffle. Sans que j’ai pu lui dire une dernier fois à quel point je l’aimais. Sans que j’ai pu l’embrasser une dernière fois. Sans que j’ai pu m’endormir une fois encore dans le même lit que lui. Je ne pouvais me permettre de devenir fou, pas alors que nous étions en pleine guerre, contre les Grounders, puis contre les Montagnards. Il me fallait me concentrer dessus. Aider, de mon mieux, afin de ne pas mourir, afin d’éviter que nous ne crevions tous. Parce que même si la perspective de devenir vivre sans lui me détruisait chaque jour un peu plus, je refusais de baisser les bras. Ma mère ne l’aurait pas voulu. Mon père ne l’aurait pas voulu. Il ne l’aurait pas voulu non plus. Et puis, les autres comptaient sur moi. Nous étions tous dans la même galère. Ils étaient devenus ma raison de vivre, tandis que lui était devenu la seule chose qui guidait mes pas, et me donnait le courage de continuer, tout en me donnant envie d’arrêter tout ça. Mais je ne pouvais pas. Et je ne peux toujours pas, en ce moment. Même si parfois, j’ai tellement mal quand je pense à lui, à la possibilité qu’il ait arpenté cette Terre pour finalement être tué par les soldats d’Azgeda, que j’en oublie de respirer pendant plusieurs secondes. Puis mon regard se pose sur mon père, ou sur l’un des 100 survivants, et je sais que je dois avancer. Pour eux. Pour lui. Qu’il soit…. parti, ou toujours en vie.

Ca fait une putain de semaine qu'on a trouvé cette radio, mais qu'on ne parvient pas à localiser plus précisément la Farm Station. Une semaine que j'oscille entre un espoir qui me donne plus d'énergie qu'une dizaine de tasse de cafés, et un désespoir qui me dévore littéralement. Une semaine que je me lève chaque jour avec le souffle coupé, de la peur de retrouver leur campement, et d'apprendre qu'il est mort. Car s'il est mort, c'est forcément arrivé à l’atterrissage ou sur Terre. Mon père m'a certifié qu'il était encore en vie, avant que l'Arche ne descende sur Terre. Il est forcément toujours en vie. Il ne peut en être autrement. Il ne doit en être autrement. Je le saurai, sinon, j'en suis persuadé. J'ai besoin d'en être persuadé. De me dire que, dans le cas contraire, je l'aurai senti. D'une manière ou d'une autre. Je ne peux l'imaginer mort, pas après avoir appris de mon père qu'il était encore en vie dans l'Espace. Il fait parti des survivants. Il ne peut en être autrement. Je le refuse. J'ai déjà perdu ma mère. Je ne peux pas le perdre lui. Ma raison n'y tiendrait sans doute pas. Pas après avoir autant morflé, sur Terre, à s'efforcer de penser à tout sauf à lui, à voir mes potes crever les uns après les autres, à avoir frôlé la mort à maintes reprises, à avoir survécu - difficilement - aux semaines passés sous la montagne. Alors oui, je sais, comparé à certains des miens (les 100), j'ai une chance de folie : au moins est de mes parents est à mes côtés. Mais comprenez bien une chose : ça fait 3 ans que je suis en couple avec lui, mais plus de 3 ans que j'en suis amoureux. Ca n'est donc pas une amourette, qui me fait vivre un Enfer, mais quelque chose de bien plus sérieux, à mes yeux. Pour lui, j'ai brisé le cœur d'une fille adorable. Pour moi, il a brisé le cœur de sa meilleure amie. Et si c'était à refaire, malgré l'attachement que j'ai pour Anastasia, je le referais, sans hésiter.

Aujourd'hui encore, on a patrouillé, pour assurer la sécurité du camp. Aujourd'hui encore, j'ai tout fait pour ne pas penser à lui, au fait qu'il avait vraisemblablement atterrit en territoire Azgeda, qui est bien une des pire tribu de la coalition des Natifs. Aujourd'hui encore, je me suis concentré sur ma mission, suivant ma tête, oubliant que mon cœur s'avère être à l'agonie depuis plusieurs jours. La patrouille est terminée - déjà - et nous voilà de retour au camp. C'est dans un soupir empreint d'une grande lassitude que je rentre, à la suite de Bellamy. Je le sais, celui-ci ne doit pas être dupe, se doutant de ce que je ressens. Mais il ne dit rien, se contentant de me lancer un regard teinté de compréhension. Il me faut aller faire mon rapport à Kane, et après, je vais me prendre un bain. J'ai besoin d'un bain. Essayer de faire partir toute l'angoisse qui m'étreint depuis plusieurs jours dans une eau très chaude : voici ce dont je rêve alors que quelqu'un fini par se jeter sur moi. Sous la surprise, ne m'attendant pas vraiment à cela, je ne réagis pas, et me voici donc à tomber au sol, entraîné par cette rencontre pour le moins percutante. Le corps qui se trouve sur moi me parait étrangement familier, ainsi que son poids, mais je n'en prends pas vraiment conscience. « P'tain mais... ! », que je commence à m'énerver, m'interrompant alors que mes yeux se posent sur la raison de ma chute. Et que mon cœur rate un battement, avant de se mettre à battre comme jamais il ne l'avait fait jusqu'alors. Vivement, je me redresse, pour m'asseoir, l'incitant à en faire de même, le gardant sur mes genoux (et oui, il m'est tombé dessus, soyez logique !). Pas l'envie de perdre mon temps à nous relever. Pas la force de le faire pour l'instant. J'en oublie tout : les heures d'angoisses dévorantes, le fait qu'il m'ait fait tomber comme une merde, et la certitude que sans des réflexes acquis au fil des mois passés sur Terre, je serai sans doute à présent avec un putain de mal de crâne. J'oublie tout parce que mes mains encadrent son visage, comme si c'était la chose la plus précieuse au monde. Et, à mes yeux, ça l'est. Ca dégouline de mièvrerie, mais c'est vrai, et je vous emmerde. « Bryan ! », soufflé-je, avec étonnement, avec ferveur, avec surprise, avec joie. Je ne lui laisse même pas le temps de répondre, j'écrase mes lèvres sur les siennes, l'embrassant comme je mourrais d'envie de le faire depuis que j'ai été envoyé sur Terre. Je me fous des regards qui peuvent bien se poser sur nous en cet instant précis, des murmures qui peuvent accueillir une telle attitude de ma part, car rien ne compte. Rien, en dehors de lui. Rien, en dehors de Bryan. Ce baiser a un goût de désespoir étouffée des semaines durant, de passion réprimée trop longtemps, de joie écrasante de le sentir enfin contre moi, et d'amour, tout simplement. Mais le corps humain a ses limites, et même si en cet instant précis, je donnerai tout pour ne jamais rompre ce baiser, il faut penser à respirer. Mon front collé au sien, j'expulse d'une voix qui peine à retrouver assez d'oxygène pour être audible un : « J'savais qu'tu pouvais pas être mort. », tandis qu'une de mes mains caressent sa joue et que l'autre l'attire contre moi, signe manifeste de mon refus de le lâcher. Mes yeux, qui ne se détournent pas de lui, lui transmettent tout ce que je ne dis pas, tout ce qui agite mon cerveau, et tout ce qu'il sait déjà : que je l'aime, putain, et que c'est foutrement pas prêt de s'arrêter. Et je le lui refais comprendre, en ne résistant pas à l'envie de goûter à nouveau à ses lèvres. Bordel que ça m'avait manqué !

Si c'est un rêve, que personne ne me réveille. Si c'est une illusion, qu'on ne la brise surtout pas. Ca serait trop cruel. Si je suis mort, tant pis, au moins, je suis mort heureux, car je l'ai retrouvé. Et rien ne compte, en dehors de cela. Nous sommes enfin réunis. Et putain, j'en chialerais presque. C'est le cas, d'ailleurs, je le sens bien, je sens des larmes m'échapper, mais je vous emmerde si vous me trouvez trop faible à réagir comme ça. J'ai retrouver mon petit ami, alors que rien n'était moins sûr qu'il soit encore en vie. J'ai le droit d'avoir des larmes indiquant le soulagement et la joie que j'éprouve. Je les assume, parfaitement, tout comme j'assume le fait qu'il doive les sentir : j'm'en cogne. Il est là. C'est tout ce qui importe !

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Bryan Faszler

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MessageSujet: Re: if you love me, why did you leave me ? (briller) if you love me, why did you leave me ? (briller) EmptyLun 17 Oct - 0:34

If you love me, why did you leave me ?
Nathan & Bryan



C'est fou comment les expressions peuvent tout dire. "Un seul être, et tout est dépeuplé." J'pourrais vous faire une équation à 4 inconnues pour vous expliquer combien, ouais, c'est vrai putain, suffit qu'une seule personne nous manque pour qu'on ai l'impression de mourir à petit feu, pour que notre cœur ne suffise plus à nous maintenir en vie, pour que chacun de nos gestes deviennent si automatique qu'on les oublie à peine les avoir effectuer. C'est fou comment, depuis l'enfermement de Nate, j'avais oublié ce que c'était que vivre. Et ça fais bizarre, putain, ça fais tellement bizarre d'entendre mon organe vitale battre à nouveau dans ma poitrine. J'ai l'impression que le sang coule à nouveau dans mes veines, que je viens tout juste de sortir la tête de l'eau, et lorsque j'inspire son odeur, j'ai l'impression de respirer pour la première fois, tellement sa non-présence m'a troublé et empêché de vivre ma vie comme je l'aurais voulu. Avec lui. La première fois qu'il pose sa bouche contre la mienne, j'perd à nouveau mes repères, comme la toute première fois où l'on a partagé un baiser. La deuxième fois, j'goûte simplement ses lippes, bien trop heureux de les retrouver après tant de temps. La troisième fois, c'est moi qui initie le mouvement, principalement parce que lorsque je l'embrasse, j'sais qu'il est vraiment là, j'sais qu'il est là, contre moi, à me serrer dans ses bras du plus fort qu'il le peut. J'sais qu'il est réellement là, et c'est tout ce dont j'ai besoin au moment précis. Rapidement, pourtant, j'me rappelle la raison première qui nous a séparé, et mon poing s'abat alors vivement contre sa tenue de garde, lui provoquant un grognement. Putain, même ça, ça m'avait manqué.

« Répète après moi : je ne dois pas voler de médicament, encore moins si c'est pour mon copain malade. » Mon expression faciale, auparavant si joyeuse, est désormais renfrogné. Faut dire que j'ai très mal prit le fait qu'il soit enfermé, et quand j'ai su la raison, j'ai bien failli aller le sortir de sa cellule pour le faire dériver moi-même. Enfin, soyons sérieux, quand même, je l'aurais pas réellement fait, mais bon, l'envie de meurtre envers sa personne était tout de même très présente. À peine j'ai finis sa phrase, qu'un sourire que j'imagine amusé s'étire sur sa bouche, et je m'empresse d'écraser à nouveau la mienne contre celle-ci. Putain, j'ai tellement envie de lui arracher son sourire, c'est n'importe quoi. Et, en même temps, le voir sourire me prouve qu'il est vivant, qu'il est trop fort pour succomber à ce monde, qu'il est trop fort pour partir comme ça. J'arrive même plus à comprendre comment est-ce que j'ai pu imaginer Nate mourir ici, en fait. Soudainement, j'me rend compte de la position dans laquelle on se trouve, où on se trouve, et j'finis par relever la tête, pour apercevoir le bouclé sourire, ainsi que Charles Pike, et d'autres encore. Vraisemblablement, notre petite effusion a suffit à redonner le moral aux troupes. Même si je n'ai pas particulièrement envie de bouger, je me relève quand même, attrapant la main de l'homme de ma vie afin de le tirer avec moi. J'sais pas pourquoi, mais tout d'un coup, la présence des autres me gêne. J'ai besoin d'être seul avec lui, même si on ne parle pas, même si on ne fait rien, juste besoin de sa présence, à lui. Il doit d'ailleurs le comprendre, puisqu'il s'empresse de me tirer dans un couloir, et en à peine quelques foulées, nous nous retrouvons dans ce que j'imagine être sa chambre. Enfin, sa. J'ai bien l'intention de m'y installer prochainement, si vous voulez tout savoir. Mon regard ne quitte pas son visage, et j'étudie chacun de ses traits. Après le contre-coup que je viens de subir, je me rend compte de combien il a changé. Ses traits se sont affinés, sa mâchoire s'est formé, et je me rend compte que j'ai face à moi, non plus un adolescent, mais un homme. Il a l'air d'avoir prit dix ans, alors que ça ne fais même pas un an depuis que l'on a été séparé. Ou peut-être que si, tout compte fait. Toujours est-il que, même dans son regard, je m'aperçois combien il a changé. J'imagine que lui doit voir la même chose chez moi, qui sait.

« J'arrive pas à croire que tu sois en vie... Quand... Quand t'as été enfermé, j'ai cru que j'te verrais plus jamais. Et quand la navette a quitté Arkadia... Ton père m'a prit sous son aile. Il savait que j'allais pas bien. J'pensais que c'était la fin, que t'étais perdu quelque part... » Prudemment, je m'approche de lui, glissant ma main contre sa joue. En moi se bouscule toutes sortes de sentiments, la panique, la colère, l'angoisse, la peur, l'extase, le bonheur, de l'amour, beaucoup d'amour ; et je suis incapable de faire le tri entre tout ça, incapable de me stabiliser sur une seule et unique émotion. « Et quand j'suis arrivé sur Terre, j'ai recommencé à espérer. J'me suis dis que si nous, on arrivait à survivre, vous aussi, vous pouviez, non ? Pike m'a expliqué qu'il vous avait enseigné comment survivre ici, alors... Ouais, j'ai espéré. Mais t'avoir là, devant moi... T'es vraiment là, Nate, putain, t'es là, et j'pensais que j'te reverrais jamais. Mais t'es là, et tu partira plus, hein ? On sera pas séparé, pas à nouveau, n'est-ce pas ? » Est-ce que j'ai peur de le perdre à nouveau ? Ouais, putain. J'suis terrifié, même. Et j'me rend compte, j'me rend compte seulement maintenant, de combien je dépend de lui, de son amour, de son côté bienfaiteur et protecteur. J'me rend compte que sans lui, j'suis réellement perdu, et que j'suis qu'un bon à rien s'il est pas à mes côtés pour me montrer l'chemin à emprunter. J'réalise que, plus qu'être amoureux d'lui, j'suis totalement dépendant d'lui, et j'comprend pas, j'arrive pas à comprendre comment j'ai pu survivre à ces derniers mois, à tout ces moments de stress constant. Et j'réalise, sans y être préparé, que j'préfère largement mourir que d'passer un seul autre jour loin d'lui.

© Grey WIND.
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MessageSujet: Re: if you love me, why did you leave me ? (briller) if you love me, why did you leave me ? (briller) EmptyMar 18 Oct - 1:11

Dear true love, I'm a writer without any words, I'm a story that nobody heard when i'm without you. I am a voice without any sound, when i'm without you. I'm a lantern without any light, when i'm without you. I will give it all to you. I am a whisper, I'm a secret that nobody keeps, I'm a dreamer of someone else's dreams when i'm without you. You're my one true love. #Briller
Chanson d'ambiance - Dear True Love - Sleeping at Last

Un sourire étire mes lèvres, alors que Bryan en prend finalement possession, comme s’il voulait leur rappeler à qui elles appartenaient. Ou le signifier à quiconque pouvant en douter encore, dans la pièce. Mais, dans le fond, peu importe. Je savoure juste l’instant, chaque seconde passées à ses côtés, tâchant d’imprimer que ceci est bien réel, et non le simple fruit du manque de lui. Car il y a eu des moments, durant cette semaine, où j’ai senti ma raison chanceler, et ma réalité commencer à se tordre. Je reprenais pied quand je revêtais ma tenue de garde pour aller patrouiller. C’est pour ça que je me refuse à le lâcher. J’ai besoin, au moins, de sentir son corps contre le mien, pour ne pas remettre en doute ma santé mentale. J’acquiers la certitude que ma santé mentale n’est pas en train de me jouer un tour, quand le poing de mon imbécile de mec s’abat sur moi, avec sa force qui le caractérise (humour tendrement railleur !), et qu’il s’offusque : « Répète après moi : je ne dois pas voler de médicament, encore moins si c'est pour mon copain malade. ». Voici qu’il me fait la leçon. Mais ça m’amuse plus qu’autre chose. Car c’est purement un truc que seul lui pourrait faire, de briser nos retrouvailles pour râler parce que je lui ai sauvé la vie. Certes, au péril de la mienne, mais quand même. Personnellement, ça me serait pas venu à l’esprit. Pas aussi tôt. Et puis, son visage, aussi boudeur, ça, je ne pourrais pas l’inventer non plus, quand bien même il m’a hanté, dans toutes les mimiques qu’il peut emprunter. Alors je souris. Parce que même si je sais qu’il a raison, car si les rôles avaient été inversés, je l’aurais également engueulé. Parce que s’il râle, c’est qu’il est bien là. Vivant. Et c’est là tout ce qui compte. La seule chose qui soit véritablement importante en ce bas monde. J’ai déjà une réplique qui commence à se former dans mon esprit. Quelques mots, ayant pour but de le rembarrer. Pour célébrer le fait qu’on se soit retrouvés, encore et contre tout. Pour me foutre amoureusement de sa colère. Mais je n’ai pas le temps de terminer ma phrase, qu’il m’embrasse de nouveau. Rien de plus efficace pour me faire oublier ce à quoi je pensais jusqu’alors. Il est toujours aussi doué qu’autrefois pour m’embrouiller les pensées, d’un seul baiser. C’est encore plus vrai depuis les quelques mois – longs, bien trop longs – passés éloignés l’un de l’autre. Je réprime un soupir lorsqu’il se décolle de moi et observe autour de nous. Je soupire pour de bon en remarquant ce qu’il  fixe : les autres. Car ouais, je les avais aussi oubliés, ceux-là. Bryan se lève, m’incitant à en faire de même. Je ne vois pas vraiment la manière avec les autres nous observent. Je sens plus que je ne vois, le sourire de mon père. Il ne me l’a jamais vraiment dit, mais il s’inquiétait pour moi, aussi bien depuis son arrivé, que depuis que l’on a appris que la Farm Station était dans les parages. Car il savait, bien que je ne l’ai pas dit, à quel point son absence me rongeait, chaque jour un peu plus fort, chaque jour un peu plus intensément. Sentant bien que Bryan serait plus à l’aise, loin de notre public, j’entremêle mes doigts aux siens, pour l’entraîner à l’abri des oreilles indiscrètes. Je dois avouer que j’ai besoin de ça, aussi, de toute façon. De l’avoir rien que pour moi, au moins quelques heures. D’oublier tout ce qui continue à se passer, autour de nous. Juste pour profiter du fait qu’il soit là, vraiment, et qu’on soit réunis, enfin. Alors je l’amène vers ma chambre, bien le seul endroit d’Arkadia qui pourrait nous garantir un peu d’initimité.

Je referme la porte derrière moi, et bien que j’ai libéré sa main de la mienne, mon regard est toujours fixé sur lui. Comme si je voulais graver ses traits dans ma mémoire, bien plus qu’ils ne le sont déjà à l’heure actuelle, depuis plusieurs années maintenant. Ma gorge se serre en voyant que ses traits se sont affinés, laissant à devenir les semaines de privation alimentaires qu’il a dû subir, depuis son arrivée sur Terre. Je déglutis en tâchant de ne pas penser aux horreurs qu’il a pu voir, à cause de la Nation des Glaces. Putain, qu’est-ce que je n’aurais pas donné pour le préserver de la violence de ces Natifs, de la brutalité de l’atterrissage qu’il a subi. C’est peut-être faire preuve d’un instinct protecteur bien trop développé, mais c’est plus fort que moi, quand il est question de Byran. Il me faudra tôt ou tard aborder avec lui le sujet des 3 derniers mois écoulés. Mais plus tard. Pour l’heure, je veux juste profiter de l’instant. « J'arrive pas à croire que tu sois en vie... Quand... Quand t'as été enfermé, j'ai cru que j'te verrais plus jamais. Et quand la navette a quitté Arkadia... Ton père m'a prit sous son aile. Il savait que j'allais pas bien. J'pensais que c'était la fin, que t'étais perdu quelque part...», me fait savoir Bryan, après que j’ai fermé la porte. Je ne dis rien, mon regard est assez parlant pour moi, quant au fait que, bien malgré moi, il m’arrivait de redouter qu’il ne survive pas. C’était tellement le bordel, là-haut, que ça restait une possibilité. Et ça me détruit de savoir qu’il a pu se sentir aussi mal, par ma faute. Et je sais, je sais ce que ses parents ont fait, pour tenter de donner encore plus de temps aux autres. Je sais qu’ils se sont donnés la mort pour que d’autres puissent survivre. Pour que leur fils puisse survivre. Et je n’étais pas là. Pas avec lui. Pour l’épauler dans cette épreuve atroce. Et ça, ça ça m’a flingué. Moi qui m’étais toujours juré de le protéger – quoi que ça puisse m’en coûter – même pouvant me faire envoyer à la dérive, j’ai échoué. Mais je sais, car mon père m’a raconté tout ça, qu’il était auprès de Bryan pour l’aider. Alors j’esquisse un léger sourire, apaisé par cette pensée, cette pensée stupidement sentimentale, qu’indirectement, j’étais là. Via mon père. Un nouveau soupir, de soulagement, m’échappe, alors qu’il pose sa main sur ma joue. Putain que j’aime un tel contact, aussi basique, aussi anodin, et pourtant, foutrement nécessaire à mon équilibre. « Et quand j'suis arrivé sur Terre, j'ai recommencé à espérer. J'me suis dis que si nous, on arrivait à survivre, vous aussi, vous pouviez, non ? Pike m'a expliqué qu'il vous avait enseigné comment survivre ici, alors... Ouais, j'ai espéré. Mais t'avoir là, devant moi... T'es vraiment là, Nate, putain, t'es là, et j'pensais que j'te reverrais jamais. Mais t'es là, et tu partira plus, hein ? On sera pas séparé, pas à nouveau, n'est-ce pas ? », poursuit-il, tandis que je fais quelques pas, pour me rapprocher de lui. Au terme de son discours, mes bras sont autour de sa taille, et ma bouche, étirée en un fin sourire, mélange de joie, de soulagement et d’amour, prend à nouveau possession de ses lèvres. Je finis par parsemer sa joue de quelques baisers, circulant le long de sa mâchoire, pour terminer vers son oreille, en direction de laquelle je murmure un : « Il faudrait me passer sur le corps pour me séparer de toi. ». Et c’est vrai, c’est prononcé avec toute la force que j’éprouve. Paradoxalement, c’est aussi cette force qui me fait lui dire que : « Concernant le vol de médoc, sache que si c’était à refaire, je le referais. ». Qu’il comprenne que si jamais il lui arrive malheur, je prendrais tous les risques nécessaires. Pour le venger, dans le pire des cas. Pour lui venir en aide, dans le « meilleur » des cas. J’avoue que ça m’effraie un peu, car je sais que pour lui, je pourrais prendre tous les risques. Mais c’est ainsi. Car je sais aussi que si jamais il devait lui arriver malheur, surtout maintenant qu’on est réunis, je finirais par en devenir fou. Malgré le fait que je m’estime être quelqu’un de fort mentalement, je ne tiendrais pas. Je me demande d’ailleurs comment j’ai bien pu faire pour tenir, sans lui, maintenant qu’il est entre mes bras.

Mes lèvres dérivent jusqu’à son cou, s’y perdant un moment. Quelques secondes, quelques minutes, je n’en sais rien, et je m’en fous. Je profite juste de ce moment, de pouvoir redécouvrir la sensation de sa peau contre la mienne. Le sentiment d’être enfin complet. Vraiment à ma place, auprès de lui. On pourrait croire que cette chambre, qui est la mienne depuis plusieurs semaines, est l’endroit où je me sente chez moi. Et pourtant, il n’en est rien. Je m’y sens enfin chez moi, parce qu’il est là. Encore une fois, c’est plein de mièvreries, et pourtant, c’est ce que je ressens : chez moi, c’est là où il se trouve. Et nulle part ailleurs. Mes lèvres frôlent sa joue, pour finalement se reposer sur ses lèvres, alors que je le pousse doucement en arrière, afin qu’il atterrisse sur le canapé. Je m’assieds à ses côtés, n’interrompant pas notre baiser pour autant. Je n’y mets fin que quelques secondes plus tard, afin d’exprimer quelque chose qui me pèse sur le cœur depuis que je l’ai revu : « Je suis désolé.. Pour tes parents. Pour ne pas avoir été là à ce moment-là. Désolé pour ne pas avoir pu te protéger d’Azgeda. ». Ca ne sert sans doute à rien, mais ça me pesait sur le cœur. Je vois bien, dans son regard, qu’il a souffert, qu’il est marqué par les épreuves, qu’une part de lui est fêlée. Qu’un morceau de son innocence, qui contribuait à me rendre dingue de lui, est morte. « Mais je te promets que tout ira bien, maintenant. », dis-je, tenant ses mains entre les miennes, dans un besoin de maintenir ce simple contact avec lui. Et j’en suis convaincu, de ce que je viens de dire. Car je resterais à ses côtés, quoi que cela puisse me coûter. Plus aucun Natif d’Azgeda ne le menacera. Plus aucun dinosaure ne tentera d’en faire son repas. Et parce que ces mots, ça fait des semaines que je crève de pouvoir les prononcer à nouveau, de les lui dire, encore et encore : « Je t'aime. » Déclaration lancée dans un souffle, posant mes mains de part et d'autre de son visage, le regard ancré dans le sien, comme pour souligner la véracité de ces mots. A quel point je les pense, plus que je n'ai jamais pu penser la moindre parole que j'ai pu prononcé, dans toute ma vie, en dehors de ceux-ci, pour lui. A nouveau, ça dégouline sans doute de romantisme, mais ça n'est pas des mots que je dis souvent, le lui prouvant autrement.

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